Lorsque le corps est rassasié, mais le mental s’en mêle

Le repas est terminé, tout est rangé, on s’apprête à regarder notre émission préférée et nous voilà déjà devant le garde-manger à regarder ce qu’on pourrait bien grignoter!

Ta tête te dit que tu as faim, mais ton estomac, lui… il est encore plein. Difficile de résister, lorsque le mental s’en mêle, n’est-ce pas?

Que se passe-t-il vraiment dans notre corps pour avoir cette perception d’avoir le besoin de manger?

En fait, il y a une différence entre avoir faim et avoir envie de manger.

La faim est une sensation physiologique, qui peut se ressentir au niveau de l’estomac sous la forme de gargouillis, de tiraillement ou de sensation de creux dans l’estomac.

Elle est provoquée par la baisse du taux de sucre dans le sang qui en retour activera des neuromédiateurs spécifiques de l’hypothalamus qui déclencheront la recherche de nourriture.

L’envie de manger, en revanche, est une sensation psychologique qui peut être reliée à une habitude (manger devant la télé, parce que c’est l’heure…) des stimulus sensoriels (l’odeur des biscuits qui sortent du four, la vue d’une publicité alimentaire…), à un besoin émotif (ennuie, stress,…), et à d’autres facteurs sociaux, familiaux et cognitifs.

Il est important de prendre conscience que lorsqu’on a véritablement faim, on a envie de manger, mais lorsqu’on a envie de manger, ce n’est pas parce qu’on a véritablement faim!

Manger par envie est une des causes primaires du surpoids puisque lorsque le corps n’a pas besoin de nourriture, il emmagasine le surplus, tout simplement.

Comment faire pour ne pas céder à l’envie de manger?

Comme tout nouveau changement que nous voulons apporter à notre mode de vie, la première étape est la prise de conscience. Il est donc important de se poser la question : pourquoi je veux manger en ce moment? Parce que j’ai faim ou par envie?

La deuxième étape est d’appliquer une ou plusieurs stratégies pour reconditionner une nouvelle habitude. En voici une :

 

1. Donnez-vous une règle de base claire sur le nouveau comportement à adopter

Lorsque vous voulez conditionner une nouvelle habitude, il est important de clarifier le comportement que vous voulez adopter et non focaliser sur celui que vous voulez corriger. Par exemple, si vous voulez cesser de grignoter le soir, ne concentrez pas votre esprit à « ne pas grignoter » ou « il faut que j’arrête de grignoter ». Votre cerveau inconscient ne comprend pas la négation, donc il continuera à focaliser sur le mot « grignoter » qui a un sens pour lui.

Concentrez plutôt vos pensées sur : « Je mange lorsque mon corps a physiologiquement faim seulement » « Je mange jusqu’à 3 heures avant de me coucher ».

2. Associez cette règle de base à un stimuli visuel

La difficulté lorsqu’on débute le conditionnement d’une nouvelle habitude est de s’en souvenir, puisque le comportement automatique reprend majoritairement le contrôle. Associez votre nouvelle habitude à un stimuli visuel comme un bracelet par exemple, que vous portez à votre poignet droit. Vous pouvez tout simplement utiliser un élastique de couleur, n’importe quel accessoire fait l’affaire. La vue de cet objet, associé à votre nouvelle habitude, stimulera votre cerveau conscient à vous souvenir de la nouvelle règle de base que vous vous êtes donnée, vous motivant ainsi à agir autrement.

3. Gardez-vous imputable

Le fait de partager votre nouvelle règle de base à une personne de confiance à qui vous demandez de bien vouloir à l’occasion vous remémorer gentiment votre engagement peut vous aider à conditionner votre nouvelle habitude plus rapidement.

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Nancy Lehoux
Maître Coach

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