3 leçons d’affaires

Vous venez de vous partir en affaires? Ou peut-être que vous avez le goût de le faire, mais vivez un peu anxiété face à l’inconnu? Il y a tellement de choses à penser, à organiser et à faire!

Je vous comprends, je me suis senti de la même façon lorsque nous avons créé notre entreprise il y presque 20 ans déjà! À ce moment-là, je ne savais pas ce que je sais aujourd’hui! Si j’avais su, j’aurais probablement agi très différemment dans certaines situations. Mais bon, on fait tous du mieux de nos capacités avec les ressources que nous avons à ce moment-là, n’est-ce pas?

Si vous me permettez, j’ai le gout de vous partager 3 leçons d’affaires ou apprentissage qui nous ont vraiment aidés dans notre parcours entrepreneurial. 

Avant de vous parler de ma première leçon, je dois vous expliquer que notre décision de devenir entrepreneurs s’est faite plutôt sur un concours de circonstances que sur un désir de longue date. Mon conjoint et moi étions membres des forces armées canadiennes et c’est en 1995, au début de leur diminution d’effectif que mon conjoint a perdu son emploi. (son poste a complètement été aboli). C’est suite à cette expérience que nous avons contemplé le désir de se partir en affaires. Mon conjoint a débuté par lui-même – pour garder un salaire stable pendant un certain temps et je l’ai rejoint 2 ans plus tard.

Comme mentionné au début, tout était du nouveau pour nous. Les défis, la peur, l’inconnu faisaient partie de notre quotidien, mais étonnamment, nous avions tout de même au plus profond de nous-mêmes la certitude que si on travaillait ensemble vers un but commun, et si on travaillait dans nos forces respectives, avec de la persistance, on réussirait.

Et puis, on a réussi!

La première leçon que nous avons apprise est la suivante :

Parfois les circonstances de la vie, qui nous semblent négatives au moment présent (perte d’emploi)– s’avèrent être un tremplin pour un futur prometteur. 

Donc, ma perception maintenant c’est qu’à chaque fois que ça va mal dans nos affaires, au lieu de me morfondre sur ce qui ne va pas, je me réjouis par l’anticipation que le meilleur reste à venir.

En 19 ans, nous en avons eu une multitude de bons coups et une multitude de défis. C’est ce qui fait grandir une entreprise… les défis. Ce n’est pas plaisant lorsqu’on les vit, mais c’est la seule façon d’apprendre et d’évoluer

… imaginer si une équipe de hockey gagnerait tous ces matchs, constamment…ça serait plaisant?

Qu’est-ce qu’elle apprendrait? Quelle motivation elle aurait d’améliorer son jeu? Comment les joueurs pourraient devenir meilleurs?

Donc quand ça va mal- souriez! Un état d’esprit ouvert et créatif qui vous mènera vers la solution.

La deuxième leçon : « S’entourer d’experts c’est un investissement! »

Lorsque nous avons commencé en affaires, on ne connaissait rien. À peine si je savais comment me servir d’un ordinateur! Encore moins des normes du travail, la gestion des employés, la gestion de la production- c’est une chose de passer de travailleur autonome à entreprise, des stratégies marketing, programme gouvernementaux, être un bon leader, trouver du personnel, embaucher les bonnes personnes, être productif, efficace, comprendre mes états financiers…

Dans nos premières années, ça nous prenait 4 personnes pour réussir à sortir notre productivité mensuelle. On pensait qu’on était très bons, jusqu’au jour ou on a fait la connaissance d’un vrai expert dans la fabrication de couronne. À lui tout seule, il sortait la production des 4! Oups, on venait d’apprendre qu’il y avait une marge entre la façon de faire que nous avions apprise dans l’armée et du secteur privé! 

Sachez que dans tous les aspects que je vous ai mentionnés, il par un y a un consultant, un agent, un conseiller, un mentor, un coach pour qui cet aspect est une expertise. Je vous encourage à rapidement prendre contact avec ces gens.

C’est bien d’apprendre par soi-même et d’apprendre de ses erreurs, mais c’est moins dispendieux d’apprendre des erreurs de quelqu’un d’autre!

Ce qui m’amène à mon troisième élément : Analysez vos résultats!

Pouvez-vous imaginer une équipe sportive qui ne comptabilise pas les résultats! Ni pendant la joute, ni après. Les joueurs jouent et c’est tout.

Personne ne sait qui a gagné ou perdu. Pas de revue des jeux des membres d’équipe, pas de revue des joueurs de l’adversaire, pas de statistiques, donc personne ne sait qu’est-ce qui fonctionne, ne fonctionne pas, qui est le meilleur pointeur, le meilleur à compter des buts… 

Si c’était le cas, les joutes sportives ne seraient pas aussi excitantes, motivantes autant pour les joueurs et les propriétaires que pour les clients, n’est-ce pas?

En affaires, j’ai appris que c’était aussi important de comptabiliser les résultats qu’au niveau sportif pour analyser ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien.

  • Quels produits/ services sont le plus vendus.
  • Qui sont nos meilleurs clients?
  • Qu’est-ce qui les attire le plus?
  • Quelles activités de la stratégie marketing ont été profitables?
  • Quelle est notre productivité journalière maximale?
  • Quelle est notre profitabilité par service/produit/projet?
  • Dans l’équipe qui est l’expert dans la résolution de problème?
  • Qui est le plus doué à servir les clients?
  • À combien se comptabilisent nos pertes?
  • Qu’est-ce qui cause les pertes?
  • Et puis nos erreurs, quel en est la cause?
  • Contrôle de qualité? à la hauteur de nos attentes?


Donc, c’est bien de produire et de servir, mais c’est encore plus important de savoir mon entreprise se porte!

Alors, en terminant je voudrais vous souhaiter bonne chance dans vos projets. Peu importe ce qui arrive aujourd’hui, sachez que si vous avez eu le gout de vous partir en affaires, c’est que c’est probablement la bonne chose pour vous. Ne laissez pas vos rêves s’estomper par une porte qui pourrait se fermer, parce que si vous continuez à alimenter votre désir entrepreneurial, d’autres portes s’ouvriront.

Pour moi, c’était une reconnaissance vide… qui ne me remplit pas.

La preuve, c’est que je viens d’écrire un livre et sans même avoir savouré sa sortie et les beaux messages que je reçois des gens qui l’ont lu, je suis déjà en train de planifier l’écriture du prochain!

Durant la retraite, et avec l’aide des enseignements de François, j’ai pris conscience qu’à la racine de mon désir de performance se cachait un manque d’amour et d’appréciation de moi. Ça m’a pris 3 pleines journées et beaucoup de vulnérabilité pour accepter cette vérité. Je ne voulais pas y croire : « Pas moi… Je suis confiante, j’ai une bonne estime de moi, je suis en business, je suis responsable de si, responsable de ça… manquer d’amour de moi… ben voyons! »

Voici ce que j’ai finalement réalisé!

L’amour de soi prend place lorsque je suis bienveillante avec moi-même. Lorsque j’apprécie pleinement mes réalisations, lorsque j’évalue mes actions et mes réactions avec authenticité et un esprit de compassion, cela veut dire que je laisse de côté l’esprit critique, de jugement, de culpabilité et d’autosabotage que j’ai pu automatiser au fil des ans.

L’amour de soi, c’est lorsque je me pardonne pour m’être trompée, m’être emportée ou avoir blessé quelqu’un sans m’en rendre compte et que je modifie ma trajectoire de pensée pour l’aligner avec ce que je veux semer dans ma vie… amour, plaisir, bien-être, compassion, bienveillance, contribution, authenticité, paix, bonheur, abondance…

L’amour de soi prend place lorsque je décide de performer parce que ça me remplit en dedans, parce que mes activités sont en lien avec ce qui est important pour moi, mes valeurs profondes, pas celles des autres… les miennes!

Parce que lorsque je performe en pleine conscience de ce que je veux ressentir à l’intérieur de moi… et ce que je veux projeter autour de moi, j’attire les bonnes personnes qui sont prêtes à travailler avec moi. C’est la véritable loi de l’Univers!

À partir de maintenant, je ne vais plus performer pour recevoir des éloges, des likes, des bravos, des félicitations, des OMG tu es ben bonne!

Je ne vais plus carburer à me dépasser pour prouver aux autres que je suis quelqu’un de bien, de bonne, que j’ai réussi, et qui a une valeur à apporter.

Je vais plutôt carburer à faire vibrer le meilleur de moi… Je carbure à faire des actions et des activités qui me font du bien, qui me font plaisir et qui sont en lien avec ce que je veux créer, donner et contribuer autour de moi.

Juste ce changement de perception me donne un sentiment de paix, d’assurance et de plénitude.

Alors, voilà… bienvenue à la nouvelle version de moi 🙂

P.S. : Je suis comme un serpent… j’ai changé de peau.

Je vous souhaite une réalisation semblable… si vous êtes une performante acharnée!

Avec amour et bienveillance,

Nancy

Êtes-vous prêt à faillir?

Si vous n’êtes pas disposé à prendre des risques, vous vous refusez la possibilité de découvrir ou de changer. Toutefois, si vous vous habituez à prendre des risques au point d’en prendre plaisir, votre zone de confort s’élargira considérablement et votre vie sera remplie d’expériences enrichissantes et fructueuses.

Certains diront que lorsque nous prenons des risques, nous nous exposons à l’éventualité d’un échec. Pourquoi ne pas plutôt mettre l’accent sur le fait que l’échec est un moyen rapide et efficace d’apprendre de nos erreurs. Cette perception nous prépare à plonger dans l’inconnu, nous permettant ainsi de progresser vers de plus grandes récompenses.

Le plus grand risque que l’on peut prendre est de ne pas en prendre. – Anonymous

Pouvez-vous imaginer le sentiment de liberté que l’habitude de prendre des risques peut apporter? Ah oui! Sentez-le maintenant!

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Nancy Lehoux
Maître Coach

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