La « maudite » performance…

Je reviens aujourd’hui d’une retraite Kaisen de 4 jours que j’ai passés à Val-Morin, sous l’enseignement plein de sagesse de François Lemay et je suis TOUTE excitée de vous en parler!!!

Je m’étais offert ce cadeau pour entrer dans ma 5e décennie avec un nouveau niveau de conscience. (Eh oui, je vais avoir 50 ans dans quelques semaines et ça ne me dérange même pas!!) J’avais besoin de me reposer et j’avais comme objectif de m’outiller pour devenir encore plus performante!

Mais je ne m’attendais pas à ce que je m’apprête à vous raconter. Je me suis bien plus que reposée! Je me suis LIBÉRÉE!

Ça fait des années que je travaille sur moi pour interrompre les patterns qui me bloquent dans ma vie et reconditionner mon esprit à vivre plus en harmonie avec moi-même. Je croyais qu’après toutes ces années, j’étais rendue à un niveau de nettoyage quasi parfait! (sans vouloir me vanter…)

À ma grande surprise, les moments de silence, de méditation et de partage ont fait surgir en moi des patterns de souffrance que je ne savais même pas que je portais! La plus grande réalisation que j’ai eue a été de constater que derrière mon désir immense de performer se cachait l’insécurité et le manque d’amour de moi.

C’est une vraie drogue la performance pour moi, vous savez?

C’est une dépendance. Lorsqu’on devient performant dans quelque chose, on en veut plus. On carbure à cette adrénaline de puissance et de satisfaction temporaire qu’elle nous procure.

 Temporaire, parce que vraiment, les éloges, les acclamations, les appréciations (s’il y en a) sont très courts et éphémères. La plupart du temps, on entend la petite voix intérieure qui dit : il y a rien là, tu aurais pu faire mieux, regarde une telle, elle est meilleure que toi. Elle a plus de likes, plus de partage, plus de gens qui la suivent, plus de clients, plus de contrats, plus d’argent…

Et là, tu te remets en question et tu t’autosabotes : « Qu’est-ce que je fais de pas correct? Qu’est-ce que j’ai moi que les autres n’aiment pas? »

C’est comme si l’Univers te répond parce que tu vois tout ce qui ne fonctionne pas. Tu te fais critiquer par les autres, on juge ton style, ton leadership, ta prestation, ton produit, ton service, contenu. Ça te dérage, ça viens toucher ton égo, tu te dis « pour qui il se prend lui? » et te voilà boosté à l’adrénaline pour performer encore plus et mieux la prochaine fois.

Mais si on se pose la véritable question : pourquoi je veux performer à tout prix?

« Qu’est-ce que ça me donne vraiment? Qu’est-ce que je ressens? »

La satisfaction personnelle? La fierté? Le plaisir de m’avoir dépassé? Ou la vanité d’être LA meilleure, l’imbattable, la superwoman, l’indispensable? Pour être reconnue! Pour me sentir valorisée! Pour me sentir importante et aimée appréciée de tous!

Qu’est-ce que je viens nourrir à l’intérieur de moi avec ce type de caractère?

Pour moi, c’était une reconnaissance vide… qui ne me remplit pas.

La preuve, c’est que je viens d’écrire un livre et sans même avoir savouré sa sortie et les beaux messages que je reçois des gens qui l’ont lu, je suis déjà en train de planifier l’écriture du prochain!

Durant la retraite, et avec l’aide des enseignements de François, j’ai pris conscience qu’à la racine de mon désir de performance se cachait un manque d’amour et d’appréciation de moi. Ça m’a pris 3 pleines journées et beaucoup de vulnérabilité pour accepter cette vérité. Je ne voulais pas y croire : « Pas moi… Je suis confiante, j’ai une bonne estime de moi, je suis en business, je suis responsable de si, responsable de ça… manquer d’amour de moi… ben voyons! »

Voici ce que j’ai finalement réalisé!

L’amour de soi prend place lorsque je suis bienveillante avec moi-même. Lorsque j’apprécie pleinement mes réalisations, lorsque j’évalue mes actions et mes réactions avec authenticité et un esprit de compassion, cela veut dire que je laisse de côté l’esprit critique, de jugement, de culpabilité et d’autosabotage que j’ai pu automatiser au fil des ans.

L’amour de soi, c’est lorsque je me pardonne pour m’être trompée, m’être emportée ou avoir blessé quelqu’un sans m’en rendre compte et que je modifie ma trajectoire de pensée pour l’aligner avec ce que je veux semer dans ma vie… amour, plaisir, bien-être, compassion, bienveillance, contribution, authenticité, paix, bonheur, abondance…

L’amour de soi prend place lorsque je décide de performer parce que ça me remplit en dedans, parce que mes activités sont en lien avec ce qui est important pour moi, mes valeurs profondes, pas celles des autres… les miennes!

Parce que lorsque je performe en pleine conscience de ce que je veux ressentir à l’intérieur de moi… et ce que je veux projeter autour de moi, j’attire les bonnes personnes qui sont prêtes à travailler avec moi. C’est la véritable loi de l’Univers!

À partir de maintenant, je ne vais plus performer pour recevoir des éloges, des likes, des bravos, des félicitations, des OMG tu es ben bonne!

Je ne vais plus carburer à me dépasser pour prouver aux autres que je suis quelqu’un de bien, de bonne, que j’ai réussi, et qui a une valeur à apporter.

Je vais plutôt carburer à faire vibrer le meilleur de moi… Je carbure à faire des actions et des activités qui me font du bien, qui me font plaisir et qui sont en lien avec ce que je veux créer, donner et contribuer autour de moi.

Juste ce changement de perception me donne un sentiment de paix, d’assurance et de plénitude.

Alors, voilà… bienvenue à la nouvelle version de moi 🙂

P.S. : Je suis comme un serpent… j’ai changé de peau.

Je vous souhaite une réalisation semblable… si vous êtes une performante acharnée!

Avec amour et bienveillance,

Nancy

Êtes-vous prêt à faillir?

Si vous n’êtes pas disposé à prendre des risques, vous vous refusez la possibilité de découvrir ou de changer. Toutefois, si vous vous habituez à prendre des risques au point d’en prendre plaisir, votre zone de confort s’élargira considérablement et votre vie sera remplie d’expériences enrichissantes et fructueuses.

Certains diront que lorsque nous prenons des risques, nous nous exposons à l’éventualité d’un échec. Pourquoi ne pas plutôt mettre l’accent sur le fait que l’échec est un moyen rapide et efficace d’apprendre de nos erreurs. Cette perception nous prépare à plonger dans l’inconnu, nous permettant ainsi de progresser vers de plus grandes récompenses.

Le plus grand risque que l’on peut prendre est de ne pas en prendre. – Anonymous

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Nancy Lehoux
Maître Coach

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